Une nouvelle perspective sur l’entretien vidéo différé

En 2025, l’entretien différé s’impose comme une pratique de plus en plus répandue dans le processus de recrutement. Cette méthode consiste à permettre aux candidats de répondre en vidéo à des questions prédéfinies, sans interaction directe, tandis que les recruteurs visionnent les réponses à leur convenance. Bien qu’elle offre un gain de temps et une flexibilité considérables, elle soulève également des débats autour de l’éthique, de l’expérience candidat et de l’inclusion.

entretien différé
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Qu’est-ce que l’entretien différé ?

L’entretien différé, parfois appelé entretien vidéo asynchrone, se distingue des entretiens traditionnels. Grâce à des outils digitaux de recrutement, les candidats enregistrent leurs réponses en vidéo, souvent via une plateforme spécialisée. Les recruteurs peuvent ensuite visionner, analyser et partager ces vidéos avec leurs équipes, ce qui améliore la collaboration et la réactivité du processus.

Avantages des entretiens différés

1. Flexibilité et gain de temps

En 2025, plus de 60% des entreprises en Europe utilisent des entretiens vidéo différés pour gagner du temps dans leurs recrutements (source : Gartner). Les candidats enregistrent leurs réponses à leur convenance, et les recruteurs consultent les vidéos en dehors des contraintes de disponibilité immédiate. Cela fluidifie le processus et réduit de près de 40% le temps moyen de recrutement.

2. Image moderne et attractivité

Adopter cette pratique envoie un message d’innovation. Une étude LinkedIn 2024 indique que 72% des candidats perçoivent positivement les entreprises utilisant des outils de recrutement digital, car elles apparaissent modernes et tournées vers l’avenir.

3. Analyse approfondie et partage

Les recruteurs peuvent revoir les vidéos, comparer les réponses et solliciter l’avis d’autres managers. Cela favorise la collaboration et diminue le risque d’erreur de sélection.

Limites et risques des entretiens différés

1. Risque de discrimination accrue

Le recours à la vidéo met en avant des critères non liés aux compétences : accent, posture, apparence. Cela peut accentuer des biais inconscients. Un encadrement éthique et des formations aux recruteurs sont indispensables.

2. Fracture numérique

Selon l’Insee (2023), 15% des Français étaient en situation d’illettrisme numérique. L’entretien différé peut donc exclure certains candidats, notamment les profils seniors ou issus de zones rurales. Cela limite la diversité des candidatures.

3. Expérience candidat en question

Une enquête YAGGO (2022) a révélé que 42% des candidats se sentent stressés par ce format. Le manque d’interaction humaine est perçu comme froid et impersonnel, ce qui peut dégrader l’image employeur.

Bonnes pratiques pour un usage raisonné

  • Combiner entretien différé et entretiens humains pour équilibrer modernité et proximité.
  • Informer clairement les candidats sur le fonctionnement et les objectifs.
  • Offrir un support technique pour réduire la fracture numérique.
  • Former les recruteurs à limiter les biais lors de l’analyse vidéo.

Conclusion

En 2025, l’entretien différé reste un outil efficace pour optimiser les processus de recrutement, mais il ne doit pas se substituer totalement aux échanges humains. Utilisé de manière raisonnée, il améliore la flexibilité et l’efficacité, tout en préservant une expérience candidat positive et inclusive.

FAQ sur les entretiens différés

❓ Qu’est-ce qu’un entretien différé ?

C’est une méthode de recrutement où les candidats enregistrent leurs réponses en vidéo, visionnées plus tard par les recruteurs.

❓ Quels sont les avantages pour les entreprises ?

Gain de temps, flexibilité, image moderne et meilleure collaboration entre recruteurs.

❓ Les entretiens différés remplacent-ils les entretiens classiques ?

Non. Ils doivent compléter les entretiens en présentiel ou visio pour conserver l’aspect humain du recrutement.

❓ Quels sont les risques principaux ?

Discrimination accrue, fracture numérique et dégradation de l’expérience candidat.