Emma, 34 ans, travaille depuis plusieurs années comme responsable des ressources humaines dans une entreprise du secteur pharmaceutique. Si elle a longtemps aimé son poste, l’évolution des conditions de travail et le manque de reconnaissance l’ont poussée à envisager un nouveau départ.
Une pression grandissante et un manque de soutien
« J’adorais mon travail au début, mais ces dernières années, tout a changé », confie Emma. « On nous demande toujours plus avec de moins en moins de moyens. Le bien-être des salariés est censé être ma priorité, mais en interne, on me demande de privilégier la rentabilité au détriment des équipes. »
Un constat partagé par de nombreux cadres : selon une étude Apec 2024, plus de 45 % des salariés déclarent ressentir un manque de reconnaissance au travail, et près d’un tiers envisagent une reconversion. La surcharge administrative et la pression constante poussent à l’épuisement. Emma le résume bien : « Je gère seule des dossiers qui devraient être répartis entre trois personnes. J’ai alerté ma direction à plusieurs reprises, mais on m’a simplement demandé de faire avec. » Résultat : une fatigue mentale et physique grandissante.
Un nouveau départ : entre doutes et espoir
Consciente que la situation ne s’améliorera pas, Emma commence à explorer d’autres opportunités. « J’ai mis mon profil LinkedIn à jour et commencé à consulter les offres d’emploi sur différentes plateformes. »
Elle fait partie des nombreux salariés pour qui la quête de sens professionnel est devenue une priorité. Selon le rapport Gallup 2025, les collaborateurs engagés sont 23 % plus performants et deux fois moins susceptibles de quitter leur entreprise. Pour Emma, l’objectif est clair : « Je veux un environnement où je me sentirai réellement utile, pas seulement bien payée. »
Changer de cap sans repartir de zéro
Plutôt que de repartir en reconversion totale, Emma cherche un poste dans la continuité de ses compétences. « Je ne veux pas reprendre d’études, mais j’ai envie d’un poste où je pourrai accompagner les collaborateurs. Peut-être dans la formation, le développement RH ou le coaching. »
Une tendance confirmée par Harvard Business Review : en 2025, la mobilité interne et l’upskilling sont des leviers essentiels pour répondre à la quête de sens des salariés. Emma envisage ainsi de rejoindre une start-up où l’humain est au cœur de la stratégie. « Ce serait un changement radical, mais je suis prête à repartir sur de nouvelles bases. »
Une priorité : retrouver du sens
Pour Emma, ce qui compte avant tout, c’est de se sentir alignée avec son travail. « Je suis prête à faire des concessions sur certains aspects, comme le salaire ou les horaires, tant que je retrouve du sens dans ce que je fais. »
Son parcours illustre une réalité grandissante : beaucoup de professionnels ne quittent pas leur emploi pour des raisons financières, mais parce qu’ils n’y trouvent plus de sens. Dans un monde du travail en mutation, cette quête devient un moteur essentiel du changement.
❓ Foire aux questions (FAQ)
Pourquoi de plus en plus de salariés cherchent-ils du sens au travail ?
Parce que le bien-être, l’alignement avec les valeurs et l’équilibre vie pro/perso sont devenus des priorités en 2025.
Quels secteurs offrent le plus d’opportunités pour redonner du sens à sa carrière ?
Les secteurs de la santé, de la formation, des start-up et de l’économie durable sont en forte croissance.
Comment changer de carrière sans repartir de zéro ?
Miser sur ses compétences transférables, l’upskilling et la mobilité interne.
Quels bénéfices concrets à retrouver du sens au travail ?
Plus d’engagement, moins de burn-out et une meilleure performance globale.
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